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« Un soir de Séoul

Une nuit de saoule

L’homme vague

Aux vogues d’âme

M’offrit sa lame

Huit de pique

Comme musique

Les asticots du cerveau

Vagues d’eau

Ressassent et repassent

Passent

Tracent

Et s’effacent

Mélancolie gironde

Nostalgie ronde

Où la psyché

Comme pensée

Laisse un goût salé

Sur les joues bombées

Les vibrations roulent

Et coulent 

S’évaporent

A l’aurore

Et posent un voile opaque

D’une lumière laque

Sur les cils pétrifiés 

Et embués

Quasi paralysés

Par l’étrangeté

Il fait chaud froid

Puis devient coi

Reste inerte

Pourtant sonne l’alerte

D’un faux semblant 

De mots saignés à blanc

Subsiste le bleu 

Du trouble je

Du jeu peureux

Et l’éclatement d’une image posée

Erronée

D’une super faciale superficielle

Sous existentielle

Leurre de gloire

Gloire de l’heure

Pour que le soi demeure

Et ne meurt

Le souvenir vivant 

D’un entre-temps

Qui boucle la boucle

La ferme et la regroupe »

 

« Aucun cadre ne suffira à apaiser ma Narcisse » J.M

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